L’avenir du Sénégal réside en grande partie dans son potentiel agricole. L’eau est l’élément indispensable et sa rationalisation est un enjeu important, d’où le choix de l’emplacement de ce salon, « le Barrage de Diama ».
Les attentes autour du gaz et du pétrole sont grandes, mais comme la pêche, ce sont des ressources qui s’épuisent. C’est pour cela nous avons choisi de mettre en avant l’Agriculture, à travers cette foire internationale.
Au Sénégal, plus de 50% de la population appartient au monde rural et presque autant ne vivent que de l’agriculture et de l’élevage.
La vallée c’est plus de 60 000 hectares de terres irriguées qui ont été mises en valeur sur plus de 240 000 hectares disponibles. Nous avons à proximité l’énorme potentiel de la Mauritanie qui a préparé +/- 40 000 hectares de terres sur 137 000 hectares cultivables.
Le nord, c’est aujourd’hui une production réservée à une distribution locale (riz, oignon, canne à sucre, gombo, bissap, arachide, banane, navet, patate douce, igname, tomate, choux, carotte, pomme de terre) et à une production industrielle (sucre, concentré de tomates, aliment pour bétail, boissons sucrées, jus de fruits, décorticage de riz, huilerie…).
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L’arachide, le mil, la mangue et le coton, les niébés et les fruits proviennent plutôt du centre et du sud du Sénégal.
C’est aussi une production de plus en plus importante et variée (courge, haricot vert, tomate cerise, melon, melon d’Espagne, radis, piment, basilic, aubergine amère, poivron, mangue, maïs, éthanol) et plusieurs autres produits orientés vers l’export. Les écarts peuvent cependant revenir sur le marché local.
Consommation alimentaire moyenne d’un Sénégalais en 2011 | |
Produits | kg/an |
Céréales | 163 |
Tubercules | 18,4 |
Viande | 16,6 |
Poisson | 24,7 |
Légumes | 60,1 |
Fruits | 25,3 |
Produits laitiers | 24,3 |
Sucre | 16,1 |
Huiles végétales | 17,9 |
Ensemble | 366,4 |